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MS (6)

RÉSIDENCE MESSE SAUVAGE // LE GRAND BAIN

Après deux premières expérimentations l’une, sous les chênes du Plancher des chèvres en Octobre 2020 l’autre en bord de la mer en d’octobre 2021 avec le Pôle Nord, nous avons réalisé 4 jours en immersion en bord de cheminée et de la Chartreuse en décembre 2023 avec Gregory Cosenza, Clotilde Penet et Emeline Guillaud. Suite à cela nous avons été choisi.e.s pour la programmation d’accueil en résidence du Grand Bain, lieu d’émulation Hors les murs, dans le Pas de Calais, à Montreuil sur Mer (62).

J’ai alors rassemblé une équipe principalement constituée de meufs pour préparer une version collective et live.
Ce fut une merveilleuse occasion d’expérimenter, de chercher, de tester et de nous rencontrer dans le travail de ce format qui se cherche.

Grande chance de travailler ensemble, dans la joie, les rires et le soin. Une semaine absolument exceptionnelle dans une période temporelle intense. Avec à la clef un temps de partage public tout doux le 13 juillet.

Bientôt un montage vidéo : )
Merci Juliette et Agathe, vous êtes des badass !

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ARTICULO SOL-NOUS-CIEL-NOUS // VILLA MÉDICIS, ROME.

Hélène Bertin nous a donné rdv dans la canicule et la beauté de son atelier à l’occasion de son année de pensionnaire à la Villa Médicis à Rome en juin 2024 pour co-écrire un article sur les portés dans le Contact Improvisation.
Hélène Bertin revendique une «démarche volontairement bâtarde » déployée tout à la fois en tant qu’artiste et chercheuse. Elle vit à Cucuron dans le Vaucluse et développe sa pratique en tissant des liens et en engageant des aventures de travail avec des personnes passionnées, activant toujours la notion d’altérité. À la Villa Médicis, Hélène Bertin développe un projet consacré à la figure du cueilleur sauvage, autour duquel s’articulent trois approches : le collectage des gestes des cueilleurs dans les campagnes romaines, l’observation participante de la Tammurriata – danse traditionnelle de Campanie – comme une tentative de libération du geste, ainsi que ses propres cueillettes de matériaux pour des sculptures à venir.
(C’est la troisième fois que j’ai l’occasion d’être accueillie dans la vie trépidante et bousculante de notre magnifique hôte à la Villa cette année, car j’ai partagé avec elle deux rdvs sur les 7 des processions de la Vierge Noire à l’occasion de la grande fête de la Juta,à Montevergine, l’un des lieux de dévotion les plus importants et les plus représentatifs non seulement d’Irpinia, mais aussi de toute la Campanie.)
Ici toutes les 4 avec Alice Dutreuil-Nouchimowitz, Aude Fondard, Hélène et moi avons répondu à ce pari en imaginant un protocole d’écriture en dyade autour d’une cartographie d’un marginal-sécant, tout en tissant nos mots, nos corps, nos ressources, nos principes, nos différentes approches d’écriture poétiques, incisives, didactiques, puissantes, douces, inspirantes et confiantes. Entre tiramisu géant, cadre magique, lucioles, fourmis, prosecco et autres saveurs italiennes, nos discussions ont renversé nos pensées et nos corps. Et nos échanges se sont prolongés de quelques rdvs à quatre voix. L’objet est à l’image du Contact Improvisation, en co-création et réinvention continue.